alésure

⇒ALÉSURE, subst. fém.

TECHNOL. Parcelles de métal qui tombent d'une pièce quand on l'alèse :

• Les alésures les plus fines forment une poudre qu'on mêle avec du soufre et du sel ammoniac, pour en composer un mastic dit mastic de fer, avec lequel on fait les joints des pièces de fer.

Nouv. Lar. ill., 1897.

Rem. Également attesté ds BESCH. 1845, LITTRÉ, Nouv. Lar. ill., Lar. 20^e, DG, ROB. (ds les dér. de aléser) et QUILLET 1965.

Prononc. ET ORTH. — Dernière transcription ds DG : à-lé-. — Rem. Ac. Compl. 1842 écrit alesure; Nouv. Lar. ill. : alésures ou allésures.

Étymol. ET HIST. — 1751 technol. (Encyclop. : Alésure. Les fondeurs de canons appellent ainsi le métal qui provient des pièces qu'on alèse).

Dér. de aléser; suff. -ure.

BBG. — BÉL. 1957. — BOISS.⁸. — CHESN. 1857.

alésure [alezyʀ] n. f.

ÉTYM. 1751; de aléser.

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♦ Techn. || Alésures : parcelles métalliques provenant de l'alésage. — Au sing. (plus rare). || Une alésure; (collectif) de l'alésure.

Encyclopédie Universelle. 2012.